Le Lieu de l’œuvre bénéficie du soutien de la région Nouvelle-Aquitaine
En 2016 a débuté dans notre établissement l’intervention de l’association Migrations Culturelles aquitaine afriques (MC2a) qui a remporté un appel à projets lui permettant de proposer pendant trois ans à une trentaine d’artistes, à parité hommes-femmes, un lieu de travail et d’échanges dans l’ancienne annexe du lycée Condorcet. De septembre à mars se succèdent dans le hall une dizaine d’œuvres qui sont l’occasion de rencontres avec les artistes aussi bien dans le cadre de conférences-débats au lycée que de visites d’ateliers à l’ancienne annexe ou de parcours artistiques dans la ville, etc. Pendant la Semaine des Arts en avril, les classes exposent dans le hall leurs travaux sur les œuvres et le prix du Lycée Condorcet récompensant l’une des dix œuvres est décerné par un jury composé de l’ensemble des élèves et des étudiants volontaires.
2022 : seconde résidence d’artiste au Lycée Condorcet
A propos de l’artiste
« Margot Sokolowska nous livre une peinture proche de la performance. Elle se définit par ailleurs
comme peintre performeuse. Utilisant son propre corps comme modèle, elle le contraint dans des
poses difficiles et instables qu’elle capture à l’aide d’un déclencheur photographique. Ces clichés
forment un répertoire de postures et de décors qui participent à la composition de ses tableaux,
comme dans les séries Suaire partiel et Terrain de (je) ux.
Note d’intention collection « Femme de manège »
Le projet vu d’en haut initié par MC2a en 2019 est lié aux quartiers Grand-Parc, Lormont, au regard
porté sur l’habitat et ceux qui y vivent au quotidien mais aussi au regard de l’artiste et à sa rêverie.
Pour Margot Sokolowska, une des artistes associée à ce projet « vu d’en haut », axé sur des
rencontres et échanges avec les habitants, le dispositif a été profondément modifié compte tenu de
la crise sanitaire, donnant ainsi une impulsion à un travail davantage centré sur les modèles choisis.
La série « Femme de manège » représente Fabienne, habitante du Grand-Parc, originaire de la
Guadeloupe. Depuis des années elle travaille comme femme de ménage. Ainsi l’artiste la représente
de manière assez réaliste avec les attributs de son travail – gants en latex couleur rose bonbon,
blouse bleue -, mais aussi avec quelques éléments renvoyant au domaine du rêve : boule
réfléchissante de discothèque, objet simple qui néanmoins peut posséder le pouvoir de nous
transporter loin de notre quotidien. Le jeu de mots dans le titre connote cet envol.
Ateliers de pratiques artistiques « Selfie génération »
L’artiste proposera un cycle d’ateliers « selfie génération » en partant d’un retour dans le temps, du
selfie pratiqué aujourd’hui avec le téléphone portable, jusqu’ au portrait ancien, permettant à
chaque participant de réaliser un autoportrait sur toile en utilisant des techniques anciennes, tout en
s’appropriant la place du portrait dans l’histoire de l’art.
2021-2022 : première résidence d’artiste au Lycée Condorcet
A propos de l’artiste
Directrice de la revue Nudos, cofondatrice de Connective Plateforme Créative qui diffuse les œuvres de graveurs contemporains de la diaspora péruvienne et favorise les échanges culturels entre le Moyen, l’Amérique latine et la France, Carmen Herrera Nolorve est graveur et Docteur en art ; elle vit et travaille à Bordeaux, a un atelier à l’annexe b, ateliers d’artistes de la ville de Bordeaux, enseigne et expose en France et à l’étranger.
Note d’intention de la collection « Femme fractale/Mujer Fractal »
Les œuvres présentées appartiennent à la série de gravures « Femme Fractale/Mujer Fractal ». Ce projet de portraits et autoportraits de femmes met en question l’identité contemporaine comme sujet principal.
Pour sa réalisation, l’artiste a invité plusieurs écrivaines ibéro-américaines pour qu’elles écrivent leur autoportrait littéraire. Chacune devait envoyer à l’artiste des textes de plus au moins 100 mots chacune. Après la lecture des textes, l’artiste a réalisé une gravure mixte à partir d’esquisses, en partant de son propre corps et du principe que cette intervention serait le résultat d’une représentation unique (et paradoxalement multipliée) de la femme. Ce projet, qui continue encore aujourd’hui de se développer, croise textes, images et sons qui dialoguent entre eux.
Atelier de pratique artistique « gravure et autoportrait »
Il s’agira de travailler sur l’autoportrait contemporain en utilisant des techniques de gravure.
2020-2021
Dans le cadre d’une résidence d’artiste organisée par MC2a, l’exposition d’Emmanuel Penouty dans la Salle Polyvalente a été inaugurée le jeudi 21 janvier en présence de M. le Proviseur et de l’artiste.
L’art contemporain recompose le quotidien. Objets et matières détournés dans l’histoire de l’art (A la découverte de l’atelier d’Emmanuel Penouty)
Emmanuel Penouty, plasticien, expose une sélection de ses œuvres et accueille les membres de la communauté scolaire en Salle Polyvalente aux dates et horaires suivants :
Lundi 25, mardi 26 et jeudi 28 janvier de 12 h à 13 h 30
Lundi 1er et Mardi 2 février de 12 h à 13 h 30
« Puisque la vie n‘a pas de sens, nous pouvons prendre toutes les directions » (Emmanuel Penouty)
Emmanuel Penouty se décrit comme un inventurier de l’art, inventeur et aventurier à la fois, construit par l’œuvre même en tant que moyen de se remettre du/au monde. Pour lui, l’invention est une valeur ajoutée à la compréhension des mécanismes qui régissent la société et l’univers ; elle représente une valeur attractive qu’il est sain de cultiver. Quant à l’aventure, elle définit le statut de l’artiste qui a le devoir de prendre des risques. Au travers d’un monde qui se construit en lui, il questionne une réalité… trop visible, trop prévisible ! Ses doutes et ses faiblesses facilitent par ailleurs l’expérience de l’empathie et l’aident à définir ce en quoi l’autre l’attend.
Emmanuel Penouty vit et travaille à Bordeaux. Ses œuvres, qui explorent différents médiums (sculpture, installation, vidéo, etc.), ont intégré collections privées et institutionnelles, notamment celles du FRAC Nouvelle Aquitaine ou de l’Artothèque Départementale de Gironde.
Après les vacances d’hiver, Emmanuel Penouty animera avec Mme Lévêque, professeure de lettres au Lycée Condorcet, un atelier de pratique artistique pour les élèves volontaires des classes de Seconde autour du thème « objets et matières détournés » Il les invitera à porter un regard amusé, poétique ou caustique sur leur environnement, dans lequel le jeu devient comme une issue salvatrice.
Les élèves intéressés peuvent aller rencontrer l’artiste lors de ses temps d’accueil en Salle Polyvalente ou prendre contact directement avec Mme Lévêque sur Pronote.
2019-2020
Pierre Pors, artiste en résidence dans notre lycée, présente ses œuvres et répond à vos questions en Salle Polyvalente du jeudi 16 janvier au vendredi 24 janvier 2020 entre 12 h et 13 h 30
2018-2019
MAI
Mardi 21 mai, ARDPG est venu recevoir des mains de M. Margueritat le Prix du Lycée Condorcet dans la classe de Terminale qu’il avait rencontrée plus tôt dans l’année scolaire pour une conférence-débat. Les élèves ont eu plaisir à revoir l’artiste dont ils avaient apprécié tout à la fois la pertinence et la simplicité.
AVRIL
Après sa Plante tropicale (voir ci-dessous année scolaire 2016-2017, janvier), Clotaire Lehoux nous propose Floraison (2018), une autre toile dans laquelle le jaune est à l’honneur.
MARS
Après les Nuages noirs (voir ci-dessous année scolaire 2017-2018, novembre), Béatrice Pontacq nous propose deux photographies de sa série « Fenêtre aux nuages rouges » (2018).
JANVIER
Avec l’accrochage de deux photographies de sa série Serpent de mer (2017), Laurent Valera initie la première résidence d’artiste au lycée. Après avoir présenté lundi prochain sa vidéo We are walkers (2018) dans le cadre de la conférence des STS organisée par Mme Gontier, il installera dans la salle polyvalente deux oeuvres que vous pourrez découvrir avec lui selon un calendrier qui vous sera bientôt communiqué. Il animera également des ateliers de pratique artistique dans le cadre de l’Accompagnement Personnalisé de Seconde.
DÉCEMBRE
Le dialogue de l’art contemporain avec les genres picturaux du passé se poursuit dans le cadre du Lieu de l’oeuvre. Après la confrontation avec la peinture religieuse dans In a Name of, la parole est maintenant donnée à la nature morte dans Phylactéranium(2012) d’Emmanuel Pénouty.
NOVEMBRE
Le Lieu de l’oeuvre accueille pour la première fois une oeuvre de l’artiste urbain ARDPG, In a name of (2017).
OCTOBRE
Après Sans titre, une oeuvre abstraite de Béatrice Pontacq exposée en avril 2016, le hall du lycée accueille une autre oeuvre sans titre, mais figurative, d’Axel Ingé.
SEPTEMBRE
Mardi 18 septembre, Stéphanie Caillaud est venue installer dans le hall du Lycée Condorcet une de ses dernières oeuvres, Prom’nons-nous (2016). Cet événement marque la reprise du Lieu de l’oeuvre pour 2018-2019.
La coopération entre le Lycée Condorcet et l’association MC2a s’étoffe encore cette année avec l’extension de l’Atelier de Pratique Artistique à tout le pré-bac et, pour la première fois, la venue d’artistes en résidence.
De gauche à droite : Mme Betote (chargée de mission MC2a), Stéphanie Caillaud, Julien Favre (Référent Initiatives Educatives Régionales), Mme Bazerque (Pôle d’Accompagnement à la Persévérance Scolaire)
2017-2018
AVRIL
Le Prix du Lycée Condorcet est remporté cette année par Laurent Crevon pour son oeuvre Le Portail qui l’a emporté tant chez les élèves qu’au sein de la communauté éducative. L’artiste est entouré notamment de M. Margueritat, de Mme Bétoté et d’artistes de MC2a ainsi que d’élèves ayant participé à l’Atelier de Pratique Artistique dont les oeuvres étaient exposées dans la Salle Polyvalente.
MARS
Avec Le Portail (2016), Laurent Crevon nous propose la première oeuvre d’art numérique exposée dans le lycée. Elle est réalisée notamment grâce à la technique du light painting.
FÉVRIER
Après l’intérêt accordé — ou rendu — aux marges de la ville par les TçPç dans Collections Bergeracoises, voici Omar 2018, une toile tout juste réalisée par Dalila Dalléas Bouzar qui interroge l’ethnocentrisme européen.
JANVIER
Après la conférence de Béatrice Pontacq qui a su sensibiliser son auditoire à une oeuvre aux limites de l’abstraction, voici par le collectif TçPç les Collections Bergeracoises, déclinaison pour le lycée d’un travail photographique de 2013 consacré à des objets empruntés aux paysages du Grand Bergeracois. Le mystère des nuages noirs sur fond d’or laisserait place à l’ordinaire. Voire…
DECEMBRE
Après la conférence sur (re) sortir pendant laquelle Margot Sokolowska a défendu l’idée que son oeuvre ne devait pas être lue comme un autoportrait (un jeu qui masque le je plus qu’il ne le dévoile ?), voici Nuages (2017) de Béatrice Pontacq. Le hall du lycée semble avoir été conçu pour accueillir cette oeuvre japonisante !
NOVEMBRE
Les artistes de MC2a semblent s’être donné le mot pour nous proposer des autoportraits ! (re) sortir, de Margot Sokolowska, nous livre une variation énigmatique sur ce thème.
Les conférences-débats liées aux deux précédents autoportraits ont permis à MM. Valera et Ingé de sensibiliser les élèves à des pratiques artistiques laissant une large place au hasard – hasard de l’éclairage pour Portrait évolutif, hasard du cadrage pour Portrait de l’artiste en jeune homme.
OCTOBRE
Après le Portrait évolutif de Laurent Valera, le Lieu de l’oeuvre accueille jusqu’au 7 novembre une autre forme originale d’autoportrait : le Portrait de l’artiste en jeune homme – Hier, l’An 2000 (2017) d’Axel Ingé
SEPTEMBRE
Mardi 19 septembre, Laurent Valera est venu accrocher Portrait évolutif ou Portrait dynamique (2011) dans le hall du Lycée Condorcet. L’oeuvre a d’abord fait un court passage par l’extérieur (voir photo ci-dessous) qui a permis de voir le portrait évoluer d’un instant à l’autre en fonction de la lumière : parfaitement visible sous le soleil de midi, il est devenu fantomatique dans le hall… où il devait reprendre des formes un peu plus tard dans la journée.
Portrait évolutif marque la reprise du Lieu de l’oeuvre. A cette première forme d’intervention de MC2a dans le lycée s’ajoute cette année un Atelier de Pratique Artistique qui sera coanimé par un artiste de MC2a et par Mme Lévêque, professeur de lettres. Cet atelier s’adresse aux élèves volontaires de seconde dans le cadre de l’Accompagnement Personnalisé.
De gauche à droite : Mme Lévêque, M. Margueritat (proviseur), M. Valera, Mme Vilar (proviseur-adjoint)
2016-2017
AVRIL
Jeudi 13 avril : Point d’orgue de cette première année de collaboration avec MC2a pour Le lieu de l’oeuvre : la remise du Prix du Lycée Condorcet, décerné à rouge pour ZAD. Toutes nos félicitations à l’artiste dont l’oeuvre a fait l’unanimité aussi bien chez les personnels que chez les élèves et les étudiants. Un grand merci également à tous ceux qui, en contribuant à la réalisation des panneaux consacrés aux différentes œuvres en compétition, ont permis à chacun de voter de façon éclairée.
MARS
Après l’intervention pleine d’énergie d’Anne Saffore pour En visages la France, place au dernier opus — qui est aussi la première oeuvre abstraite — du Lieu de l’oeuvre pour cette année : Sans titre, de Béatrice Pontacq.
La conférence-débat consacrée à cette oeuvre n’a pu se tenir qu’en mai, raison pour laquelle Sans titre n’aura malheureusement pas pu concourir pour le Prix du Lycée Condorcet. Nous le regrettons d’autant plus que le propos de l’artiste était très éclairant sur l’art abstrait en général et sur sa démarche en particulier.
FÉVRIER
Après la Plante tropicale de Clotaire Lehoux, voici la première contribution photographique de cette année avec En visages la France d’Anne Saffore. L’oeuvre sera exposée jusqu’aux vacances d’hiver.
JANVIER
Après l’intervention d’Axel Ingé qui, dans le cadre de la conférence « Je me souviens » des BTS, nous a notamment permis de découvrir un documentaire étonnant sur les origines du Grand Parc, voici la Plante tropicale de Clotaire Lehoux. Cette oeuvre de 2016 sera exposée jusqu’au 6 février.
Après que Margot Sokolowska nous a presque livré le secret de sa Non demande, Axel Ingé présente Remarquer, un diptyque se rapportant au Grand Parc qu’il a spécialement réalisé pour le Lieu de l’oeuvre. Mardi 10 janvier, il viendra nous parler de ce travail dans le cadre de la conférence « Je me souviens » qui est destinée aux élèves de BTS 2ème année mais dont les actes seront publiés sur le site du lycée.
DÉCEMBRE
Après avoir profité de la double intervention de la très punchy Susana Alonso Legarra, le lycée accueille très favorablement La Non-demande de Margot Sokolowska. Cette toile de 2016 sera exposée jusqu’aux vacances de fin d’année.
NOVEMBRE
Après le crépitement serein des questions-réponses à rouge, voici le doux pugilat du Sosa’s Boxing Club (2012). Cette oeuvre de Susana Alonso Legarra sera exposée jusqu’au 21 novembre.
OCTOBRE
Après Play et une conférence-débat avec Laurent Valera aussi sympathique que fructueuse, place à ZAD#1 de l’artiste Rouge. L’oeuvre sera exposée jusqu’aux vacances d’automne.
L’oeuvre de Rouge réalisée sur le mur de la bibliothèque du grand parc dans le cadre de son projet « Mitoyen, d’un mur à l’autre » soutenu par le ministère de la culture pour la 1ère saison Street art sur Bordeaux Métropole).
SEPTEMBRE
Play, la première oeuvre exposée dans le hall du lycée dans le cadre de « Dialogues avec l’art contemporain. Le lieu de l’oeuvre » a été installée lundi 12 septembre en présence de M. le Proviseur, de Mme Betote, chargée de mission pour l’association MC2a, et de l’artiste, Laurent Valera. Les classes de Terminale STMG1 et de Terminale L ont découvert Play cette semaine et rencontreront l’artiste le vendredi 30 septembre au lycée.