Je me suis plongée dans ce livre avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme. Il nous interroge, dès le début, sur le sens de l’existence. Dans ce récit, on rencontre Veronika, jeune fille suicidaire, déchirée entre son envie de bien faire et une insatisfaction qui la ronge de plus en plus. Elle semble partagée entre la volonté de mourir et un désir de vivre qui ne trouve pas son but. J’ai eu l’impression que Veronika essayait de se convaincre elle-même que la vie ne valait plus le coup d’être vécue car elle avait la sensation d’avoir déjà tout vu et que cette vie n’aurait rien à lui apporter de plus.
Ce livre est très intéressant parce qu’il nous pousse à mener une introspection et à nous poser des questions essentielles sur le sens de notre existence et sur l’orientation que l’on souhaite lui donner ou que nous lui donnons parfois malgré nous. Je me suis assez bien identifiée aux différents personnages tout au long de leur quête personnelle. Parmi les multiples pistes de réflexion que soulève ce récit, il aborde le thème de la folie : qu’est-ce que la folie ? Ne devenons-nous pas fous en raison de la pression sociétale ? Comment surmonter des épreuves de la vie particulièrement éprouvantes qui nous ébranlent au plus profond de nous-même ? Comment être soi et résister au conformisme auquel la société veut nous soumettre ?
Si je devais retenir une morale de ce livre, ce serait de vivre pleinement sa vie, comme on l’entend, sans se préoccuper du regard des autres.