Aujourd’hui, je vais vous faire partager mon impression sur un roman que j’ai apprécié mais qui m’a un peu perturbée. Ami lecteur, je vais faire de mon mieux pour t’expliquer mon avis !
Ce livre est Le cercle de Dave Eggers, un écrivain américain. J’ai eu la chance de le lire pendant les vacances de Noël.
L’histoire se déroule à notre époque, une jeune femme du nom de Mae Holland est embauchée dans une grande entreprise nommée Le Cercle grâce à une amie, Annie rencontrée à la faculté, qui, elle, a déjà gravi très rapidement les échelons et ainsi s’est fait une place importante au sein du Cercle.
Le Cercle est une société hors du commun, dotée de toute la technologie informatique dernier cri. Elle offre un confort certain à ses employés. Elle se veut un lieu de vie dépassant largement le cadre du simple travail, organisant des rassemblements festifs, culturels et même politiques. Son objectif affiché est, à terme, la transparence totale : l’échange des informations doit se faire en continu, tout doit être connu de tous. Mae, éblouie par son nouveau travail dans cette société assurant une qualité de vie idyllique, se laisse vite entrainer et accepte volontiers de confier ses données personnelles au Cercle. Tout semble si bien organisé et conçu pour le bien général. Mais jusqu’où ira Mae dans son adhésion avec le Cercle ? A vous de lire pour le savoir !
Ce livre m’a plu car il est dérangeant. Il nous laisse rêver sur un monde du travail qui semble parfait avant que l’illusion ne se détruise. Plus on lit et plus on se rend compte des limites puis des dangers de ce système. La frontière entre la vie privée et professionnelle devient très floue avant de disparaitre. Ce livre est par ailleurs assez frustrant car il nous met face à notre impuissance : on assiste à l’évolution de Mae en prenant conscience de l’horreur grandissante de la situation car plus elle évolue et plus le nombres de cameras augmente, l’embrigadement des esprits semble rendre inéluctable l’issue favorable du projet de l’entreprise. Cette histoire m’a amené à réfléchir à notre propre société et à un potentiel avenir, peut être pas si lointain, qui pourrait ressembler à ce qui se passe dans cette œuvre. A l’heure du numérique et de la circulation non-stop des informations plus ou moins avérées, ne devrions-nous pas nous interroger sur les limites à cette volonté de transparence toujours plus grande qui, loin d’’être promesse de liberté, pourrait devenir instrument de tyrannie ?