Le Scaphandre et le Papillon, raconte l’incroyable histoire vécue par Jean-Dominique
Bauby, rédacteur en chef du journal populaire ELLE, il devient l’auteur de sa vie suite à accident vasculaire. Désormais, impossible pour lui de manger, boire, s’habiller ou même de respirer, il est atteint du locked-in syndrome ce qui signifie que son seul lien avec le monde est le clignement procuré par sa paupière gauche. Avec l’aide d’une orthophoniste de l’hôpital de Berck ils mettent en place un code de communication, ce qui lui permettra d’écrire son livre avec Claude Mendibil.
L’ouvrage de Jean Dominique Bauby est une réelle introspection dans laquelle nous nous plongeons au fur et à mesure des pages, en effet plus les chapitres passent, plus nous apprenons comment Jean Dominique Bauby essaye de concilier la vie et la maladie, nous nous plongeons dans le quotidien d’un homme doté d’une imagination extraordinaire, un esprit en ébullition coincé dans un corps mort. Ligne après ligne, nous nous mettons à la place de Jean Dominique Bauby et admirons sa force d’esprit, adorons son humour parfois dérangeant car exprimé dans un contexte difficile. Ce livre amène le lecteur à se remettre en question, à se poser les bonnes questions sur ce qui est vraiment important et sur ce qui reste superflu. Ce livre est une sorte de cadeau offert par Jean Dominique Bauby avant sa mort qui nous permet de nous rappeler que la simplicité rime souvent avec le bonheur. Après une telle lecture d’une histoire peu ordinaire, si prenante et touchante, nous sommes, a la fin de l’ouvrage content d’être capable de dire notre propre prénom sans effort, content d’avoir la santé et content de pouvoir dire je t’aime à nos proches et de pouvoir les serrer dans nos bras. Prendre sa douche seul, aller aux toilettes, se lever dans ses propres draps, dans les quatre murs qui dessinent notre chambre, tout cela constitue une réelle chance et un grand bonheur que Jean Dominique Bauby nous permet de comprendre à sa juste valeur.
Il est mort 10 jours après la publication de son œuvre, comme si il avait « accompli sa mission ». Ce livre m’a bouleversée et je souhaiterais simplement dire merci à son auteur, merci de m’avoir fait prendre conscience de ma chance.